55 tonnes de homards vivants , arrivent du Canada par avion. Un nouveau monde devait arriver, l’ancien est bien vivant, comme les homards.
Commerce local, consommer ‘responsable’, limiter les gaz à effet de serre, diminuer les protéines animales , éviter le travail de nuit, limiter les vols de nuit non indispensables. Souvent de belles paroles, vides de réalité.
Devons nous sacrifier sur l’autel de la consommation, notre qualité de vie , notre bien être physique et mental pour une mondialisation du commerce délétère ? Prendre des terres agricoles pour nous amener des homards vivants , voilà le progrès ?
Quand arriveront les étiquettes avec le bilan carbone, le coût humain, l’impact environnemental de notre consommation ?
Un exemple de plus, de l’urgence d’une réflexion globale sur notre avenir, commun.
L’exemple du homard n’est qu’un exemple, n’oublions pas les haricots verts, les ananas, les mangues, les myrtilles, les fleurs du bout du monde. Souvent produits dans des conditions humaines très limites, pour ne pas dire plus. Nous sommes le changement, nous pouvons agir et avoir un impact.
Une opinion de Marie-Claire Hames