Après une campagne électorale houleuse, agressive, clivante, je suis personnellement très fière d’avoir pu pleinement représenter les valeurs progressistes et positives du Mouvement Demain sur la liste Ecolo. L’aventure a commencé en juillet, quand le résultat des élections fédérales et régionales m’ont poussé à m’engager. J’ai ainsi rejoint la liste Ecolo en tant que candidate d’ouverture pour le Mouvement Demain.

Les points communs avec l’équipe ont vite sonné comme une évidence. J’ai fait la connaissance de citoyens simples, sans ego surdimensionné, inquiets du devenir du monde et de l’avenir des générations futures.  De personnes motivées par le bien commun et les causes nobles, la justice sociale, l’inclusivité, la tolérance. De personnes sincères et honnêtes, déjà engagées au quotidien dans mille projets montois. Nous sommes vite devenus une équipe très solidaire.

Concernant la tripartite actuelle, nous sommes à l’aise avec ce choix, voté en assemblée. Et non, le singe de Mons ne boit pas de vodka, et la grand place de Mons ne sera pas envahie par les chars soviétiques. Nous sommes et resterons démocrates. Nous ne voulions pas du pouvoir à tout prix, nous sommes très conscients de notre déculottée électorale.

L’écologie n’est pas une cause facile à défendre dans un monde qui choisit de vivre à droite (voire à droite de la droite), et qui se recroqueville dans les travers les plus noirs des replis identitaires. Nous voudrions une écologie populaire. Travailler avec la gauche semblait plus facile, même si nous n’avons exclu aucune coalition (excepté avec Mons en mieux, dès le départ).

Les rencontres avec les partenaires potentiels ont déterminé ce choix. La qualité des personnes, l’écoute, le dialogue, le respect, la confiance ont orienté notre décision. Quand nous avons été concertés et que nous avons pu discuter sereinement avec des gens constructifs ayant pour objectif de travailler pour les Montois, nous avons décidé de prendre nos responsabilités et de faire en sorte de prolonger les projets commencés lors de la précédente législature. Quitte à déplaire peut-être à certains, en privilégiant le travail à accomplir plutôt qu’un calcul politicien.

La majorité précédente avait permis d’avancer sur des axes verts, dont la réalisation n’était pas terminée. Il nous tenait vraiment à coeur de pouvoir concrétiser ceux-ci (notamment le plan Canopée).

Un accord au niveau communal est pragmatique, concret, et n’engage qu’un territoire restreint pour une période définie.  Le projet négocié est démocratique, positif pour la ville, et s’inscrit dans une vision réfléchie sur le long terme (notamment en matière de changement climatique). Nous sommes ouverts à toute discussion avec les gens inquiets de choix parfois mal perçus. N’hésitez pas à dialoguer avec nous.

Un autre Mons solidaire, participatif et positif est possible, comptez sur nous pour y travailler !

Par Marie-Noëlle Rombaux

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