Nous voici en 2023. Comme le veut la tradition, c’est le temps des vœux. Pour cette année nouvelle, nous vous souhaitons, du pain, des roses, et du temps pour goûter à l’essentiel.
Le pain, c’est le droit pour chacune et chacun de vivre dignement, de voir satisfaits ses besoins essentiels. Et parmi ceux-ci, il y a le fait d’accéder à une alimentation de qualité, une alimentation produite par des travailleurs payés dignement. En 2023, mettons nos actes dans les pas de nos convictions, et pourquoi pas en participant à la campagne Eco&Fair qui met en avant des produits européens issus de coopératives et d’usines occupées et qui propose des produits européens bons et abordables.
Les roses, c’est le fait d’inscrire nos pas de militants éco-socialistes dans ceux des femmes et des hommes qui ont fait l’histoire du mouvement ouvrier. Et c’est pourquoi ce lundi, nous nous associons à la commémoration en hommage à cette grande figure de la gauche qu’est Rosa Luxemburg, une femme qui écrivait notamment «Avant qu’une révolution arrive, elle est perçue comme impossible; après cela, elle est considérée comme inévitable. ». Nous vivons une période charnière, une période où nous touchons aux limites de la biosphère, aux limites aussi de l’injustice, une période prérévolutionnaire. Le pire n’est pas inéluctable, la fatalité pas souhaitable. Partout des hommes et des femmes se lèvent. Soyons de cette révolution citoyenne, acteurs du changement.
Et le temps enfin, il est celui que dans une société de progrès nous devrions récupérer pour pouvoir goûter à l’essentiel. Faisons de 2023, une année charnière pour inverser la grande régression en cours, où le progrès social ne sert plus à diminuer le temps de travail, ou l’on flexibilise même celui-ci et recule l’âge des retraites. Voici un premier mur à abattre !
Nota bene : Retrouvez avec chaque éditorial, une illustration originale de notre amie Frédéricque Bigonville
