Dans moins d’un mois aura lieu à Katowice (Pologne), la COP 24, la 24ème conférence des Etats pour le Climat. Depuis septembre, des actions de mobilisation fleurissent un peu partout. On retiendra notamment les plus médiatisés, les campagnes Rise for climate (avec des rassemblements notamment en Belgique) et « Il est encore temps » avec des manifestations en France.

A Bruxelles, sera organisée le 2 décembre une grande marche pour le climat « Claim the climate » rassemblant toutes les mobilisations belges. Le Mouvement Demain y organisera d’ailleurs un point de rendez-vous

Dans le cadre de la mobilisation pour cette manifestation, une autre activité nous semble devoir être soutenue.  Le mardi 27 novembre, le collectif « Grève pour le Climat » propose une heure d’arrêt,  une semaine avant la COP.

S’il est vrai qu’une heure d’arrêt, c’est relativement dérisoire, il faut y voir une portée symbolique de cette première action. Il s’agit de permettre à chacun de montrer son mécontentement sans se mettre en difficulté mais aussi de manière très simple, où qu’il soit, qui qu’il soit.  Il s’agit également de créer des foyers de mobilisation un peu partout pour étendre celle-ci en dehors des foyers habituels, dans les entreprises, les écoles, les universités, …

Nous invitons les membres et sympathisants de notre mouvement à arrêter leurs activités quotidiennes durant une heure, qu’ils soient employés, employeurs, ouvriers, étudiants, chômeurs, pensionnés, indépendants, à la maison, …

Deux formules sont possibles:

– Pendant cette heure, les participants peuvent ne rien faire de particulier si ce n’est faire savoir qu’ils participent à l’action en se photographiant et en postant la photo sur la page facebook « grèvepourleclimat » ou en l’envoyant par mail (sachant qu’elle sera publiée) sur contact@grevepourleclimat.be
– Ils peuvent aussi, et c’est ce qui est le plus intéressant, proposer une petite action à leur échelle ayant pour but de mobiliser davantage, invitant notamment à participer à la grande manifestation qui aura lieu le 2 décembre à Bruxelles.
Par exemple, organiser une réunion avec des collègues à laquelle on discute de réchauffement climatique et à laquelle on invite à aller manifester le 2 décembre à Bruxelles. Un enseignant peut aussi, remplacer son programme habituel par une heure de sensibilisation à la question, …. Ca peut prendre la forme d’un pic nic, d’un happening, une ballade, d’une visionnage de film,d’une discussion, … peu importe. Chacun peut inventer son action pour autant que le mot d’ordre soit la mobilisation contre le réchauffement climatique.

Même si nous sommes tard dans le calendrier, s’il est difficile de bousculer les agendas, disons nous qu’il n’est certainement pas si compliqué de consacrer une heure le 27 novembre, à cet enjeu crucial !

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