Si les dérives et les dégâts sociaux, environnementaux et démocratiques des multinationales sont combattus de longue date, la pandémie de covid-19 les a encore davantage mis en lumière. La situation actuelle est pourtant une aubaine pour les géants de l’e-commerce, Amazon en première ligne. Le projet de développement du fret aérien de marchandises à Liège, centré sur Alibaba, continue. Nos productions locales souffrent et nos emplois sont délocalisés. Même dans les milieux patronaux et libéraux, le constat d’une trop forte mondialisation de l’économie et d’une trop grande dépendance à de lointains pays devient de plus en plus difficile à nier.

L’Union Européenne poursuit néanmoins les négociations d’accords de libre-échange avec le Mercosur, l’Albanie, le Vietnam, etc.
Le secteur de l’aviation a été rapidement et fortement soutenu par les gouvernements français, belge et allemand, sans contreparties sérieuses. Résultat: pertes d’emplois, durcissement des conditions des travailleurs·euses, relégation des objectifs climatiques…

Il y avait pourtant une réelle opportunité de miser sur le développement du rail, projet autrement plus ambitieux d’un point de vue écologique et social.

Sommes-nous pris au piège d’un modèle capitaliste et productiviste destructeur? Quelles alternatives pouvons-nous lui présenter?

Avec

• Virginie Godet (mouvement Demain)
• Anne-Sophie Bouvy (chercheuse en droit public à l’UCLouvain et signataire de la carte blanche « L’avenir du transport aérien doit être dans les mains du secteur public, des travailleuses et travailleurs et de la population« )
• Alexandre Laumonier (maison d’édition Zones sensibles)
• Philippe Goffe (librel.be)

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