Les CISP ont pour but de prendre en charge des personnes fragilisées et éloignées de l’emploi, souvent victimes de notre enseignement à vision unilatérale et /ou des aléas de la vie. Au sein des CISP, ce public bénéficie de l’aide lui permettant de se (re)mettre administrativement en ordre.

En effet le rôle des CISP est de faire découvrir ou acquérir des compétences professionnelles  de base mais au-delà de cet aspect, des équipes multidisciplinaires entourées de bénévoles aident les stagiaires dans toutes leurs démarches (sociale, logement, dettes, administrative, santé,…).

Pour ce faire, les CISP bénéficient de subsides pour partie de leurs dépenses de fonctionnement mais doivent trouver d’autres sources de financement.

La réforme JEHOLET met en danger 157 structures, 2000 emplois, 16.000 personnes encadrées par an et d’autres structures dépendantes de l’économie sociale.

Les changements de règles, pourtant initialement prévues jusqu’en 2022,  intervenant en plein milieu du programme, posent beaucoup de problèmes quant aux subsides futurs.

Il est question de :

  • Déduire les recettes créées du subside reçu.
  • Forfaitiser les frais de fonctionnement à 10% du subside.
  • Budgétiser les heures d’accompagnement dans les démarches sociales à 10% par personne.
  • Remettre les subsides au prorata des mises à l’emploi.

Ces mesures empêcheront simplement le maintien du fonctionnement de ces structures.

Outre les CISP sont aussi concernés les CPAS, les MIRE (mission régionale pour l’emploi), les SAACE (structures d’accompagnement à l’auto création d’emploi), les PMTIC (centres de formation en informatique), le secteur associatif en général.

Un texte de Lucette Royez

 

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