Un texte « écosocialisme au quotidien » de Marie-Claire Hames

Viande et climat

La surconsommation de viande a un impact important sur le climat. La production de viande industrielle est très néfaste pour les GES (gaz à effet de serre). En effet, les GES provenant de la production de viande représentent 14,5 % des GES, dans le monde. Les GES émis sont les suivants : dioxyde de carbone (CO2), méthane (CH4), et protoxyde d’azote (N2O).

Une production locale et classique de viandes est à privilégier, l’impact étant bien moindre. Revenir au petit cheptel nourri à l’herbe. Manger moins de viande mais de bonne qualité. Consommer des céréales et des légumineuses afin de la remplacer.

Une consommation de 300-400 grammes de viande par semaine est correcte pour votre santé.

Il est aussi possible de choisir de devenir flexitarien, végétarien ou végétalien (ou « vegan »).

Libre choix de chacun. Chaque geste est un petit pas dans la bonne direction.

Végétarisme

Petit rappel, le végétarien ne mange pas d’animaux, mais il mange des produits laitiers, œufs, miel beurre. Le végétarisme présente plusieurs avantages: santé, planète et budget.

Santé. Les produits carnés et marins sont souvent pollués par des produits chimiques, métaux lourds, micro organismes toxiques,résidus en tous genres. De nombreux scandales alimentaires sont là pour nous le prouver. Certaines maladies dites de civilisation sont par ailleurs directement influencées par une consommation excessive de produits d’origine animales : maladies cardiovasculaires, obésité, cancers entres autres.

L’impact positif du végétarisme, au niveau de la santé, est de plus en plus clair. Comme tout régime alimentaire il se doit d’être équilibré au fil des saisons. Il est conseillé de consommer 33 % de protéines animales et 66 % d’origine végétales. Notons encore que l’OMS a déclaré que les charcuteries sont cancérogènes et que les viandes sont à limiter . L’année 2016 était déclarée l’année des légumineuses par l’ONU.

Planète. En Wallonie l’agriculture représente 9 % des GES. Il faut maintenir les prairies permanentes car elles sont des puits à CO2. Il est impératif de planter des arbres pour absorber le CO2 atmosphérique. La biométhanisation diminue le taux de méthane (CH4) atmosphérique après sa combustion. Le méthane a un effet de GES plus important que le CO2 et en plus produit de l’énergie.

Le végétarisme limite les GES, il offre meilleur rendement pour produire une calorie alimentaire, pas de déforestation, préservation de la biodiversité, protection des paysages.

Budget. Le végétarisme est également intéressant d’un point de vue budgétaire. Les produits animaux de qualité sont chers. Les alternatives tels que les œufs, céréales et légumineuses sont nettement moins onéreuses, mais tout aussi agréable à manger. Un bon livre de recettes est une aide appréciable.

Pourquoi privilégier la production locale ?

Manger moins de viande est souhaitable, nous venons de le voir. Relocaliser la production est également une nécessité. Les produits locaux sont souvent de qualité, produit par de petites entreprises et créateurs d’emplois. La valorisation des sols, les distances courtes, le lien direct avec le producteur et une juste rétribution sont des atouts non négligeables. Consommer local permet aussi de lutter contre les méthodes, souvent très douteuses, de l’agro business des multinationales .

Faire son potager, avoir un verger, pratiquer l’élevage de poules sont aussi des solutions pour manger sainement à moindre coût.

Lectures complémentaires :

  • Revues Valériane
  • Site de Greenpeace
  • Site de l’OMS , du CIRC entre autres.

Des questions, des suggestions ?

Prenez contact via : auquotidien@mouvement-demain.be

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