L’actualité du Monde n’est pas exactement festive depuis plusieurs semaines.

Les guerres se multiplient, toujours plus sanglantes, et il est bien difficile de faire entendre sa voix pour celles et ceux qui refusent la haine et prônent le choix de la diplomatie et de la paix.

L’extrême-droite est victorieuse dans plusieurs pays, se nourrissant des peurs et de l’échec des politiques libérales (qu’elles soient de droite ou de gauche) à protéger les populations et à garantir plus de justice sociale.

La nature se rappelle à nous (inondations, nappes phréatiques contaminées aux PFAS) dans le même temps que les partisans de la « pause environnementale » semblent gagner du terrain (comme avec la honteuse décision européenne sous pression des lobbys d’autoriser le glyphoate dix années de plus).

Au coeur de cet effondrement, il nous semble plus que jamais essentiel de garder le cap, de remettre en perspective ce qui se produit, et de proposer un autre chemin possible.

Prendre de la hauteur sur l’atroce conflit israélo-palestiniene et proposer la voie d’une paix possible passant par la décolonisation comme le fait Thierry Bingen.  Prendre de la hauteur aussi en rappelant comme Virginie Godet « la valeur d’une vie » et ces conflits qui passent sous les radars médiatiques comme au Rojava.

Prendre de la hauteur comme Luc Joachims concernant le développement annoncé pour « Liège Airport » où la direction souhaite doubler les vols en s’appuyant sur des chiffres totalement bidons de création d’emplois pour faire passer la pilule.

Prendre de la hauteur sur le scandale des PFAS en n’oubliant pas que c’est d’abord à la source qu’il faut s’attaquer aux pollutions, et en revelant que l’UE fait exactement le contraire. En rappelant comme Luca D’Agostino qu’une agriculture raisonnée est une des clefs pour lutter contre le réchauffement climatique.

Prendre de la hauteur enfin et réfléchir à une fiscalité nouvelle comme à Liège où Pierre Eyben propose une forme de « cotisation sociale » pour les caisses automatiques qui déshumanisent et tuent de  l’emploi.

Mais rester quand même les pieds sur terre dès lors qu’il s’agit de marcher pour le climat le 3 décembre prochain à Bruxelles.  Alors retrouvez-nous, marchons ensemble, ce sera l’occasion de faire connaissance !

Nota bene : Retrouvez avec chaque éditorial, une illustration originale de notre amie Frédéricque Bigonville

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